30 ans ! Plantes indigènes et milieux naturels de Suisse (14/30)

Conservation de la richesse floristique par des inventaires de terrain, la recherche d’espèces rares et l’accompagnement des projets de lutte contre les plantes envahissantes.

La Suisse compte un peu plus de 2'700 espèces de plantes indigènes. Selon la Liste rouge des plantes vasculaires révisée en 2016, la situation devient préoccupante, car 44% de ces espèces sont aujourd’hui menacées ou potentiellement menacées. La protection des espèces végétales passe souvent par la conservation et la gestion des milieux naturels qui les abritent, qui sont à leur tour peu nombreux et influencés par les activités humaines. C’est le cas des biotopes aquatiques et humides (marais, tourbières, plans d’eau, etc.), des cultures traditionnelles (champs, vignes) et des milieux secs de basse altitude qui disparaissent sous l’intensification de l’agriculture, l’abandon de l’exploitation traditionnelle, ou l’extension des surfaces construites.

Une grande partie du travail des collaborateurs du bureau Drosera repose sur la connaissance des milieux naturels et leur dynamique à travers le temps. La plupart des projets se basent en premier lieu sur un relevé botanique de terrain, un rattachement à une référence en termes de milieux naturels selon la typologie du "Guide des milieux naturels de Suisse", puis une cartographie à l’aide d’un logiciel informatique (SIG). Les milieux naturels riches en espèces peuvent ainsi être délimités et préservés face à un projet de construction. Néanmoins, quand l’activité humaine prime sur les intérêts de la nature, les surfaces touchées sont remplacées par une mesure de compensation, qui vise à recréer un milieu favorable à la biodiversité (plans d’eaux, mesures forestières, etc.).

Les milieux secs sont particulièrement représentés en Valais. On estime que certains herbages appartenant à l’inventaire fédéral des prairies et pâturages secs (PPS) abritent environ 2/3 des espèces végétales de Suisse. A titre d’exemple, notre botaniste Audrey Elsig a contribué à la délimitation de certains objets pour plusieurs communes valaisannes et le Service des forêts, des cours d’eau et du paysage (SFCEP). Avec Florian Dessimoz, ils ont également mis sur pied un plan d’action pour 3 raretés de la flore valaisanne – l’Arméria lancéolée, le Panicaut des Alpes et le Hiérochloé odorant – ayant pour objectif de conserver les quelques stations connues sur le long terme.

Quand certains projets protègent des espèces rares, d’autres tentent de limiter la propagation d’espèces nuisibles – les néophytes envahissantes. Ces plantes exotiques se révèlent être une véritable menace pour la flore et la faune indigène. Notre bureau conseille le canton et les communes dans les actions de lutte contre ces espèces en donnant des recommandations ou mettant en place des mesures d’éradication. Florian Dessimoz a participé à la création d’un manuel de lutte contre les néophytes pour le SFCEP et forme aujourd’hui les employés des voiries, des parcs et jardins, des services techniques, ou des triages forestiers communaux de toutes les communes du Valais romand dans le cadre d’un "Cours néophytes".

Quittons à présent la réalité du terrain pour plonger dans le monde virtuel des analyses informatiques réalisées par le bureau dans la prochaine news.

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