30 ans ! Evolution des méthodes de travail (4/30)

Le bureau Drosera à l’aube de la "révolution numérique".

L’équipe du bureau Drosera s’apprête à vivre une véritable révolution à la fin des années 1990 avec l’amélioration des outils informatiques, l’avènement du World Wide Web et la démocratisation des systèmes d’information géographiques (SIG). Mais avant de surfer vers l’an 2000 et ses innovations, jetons un petit coup d’œil à la façon de travailler des collaborateurs du bureau à travers quelques gestes du quotidien qui nécessitent patience et application.

Lors du travail de terrain, les collaborateurs du bureau ont les épaules solides ! Ils transportent flores, ouvrages de détermination, multiples cartes, appareils photo et affaires de terrain. A cette époque, il n’existe pas de GPS ou d’application mobile facilitant le déplacement et la saisie de données. La prise de photo est limitée par la capacité du nombre de films emportés (36 poses) et nécessite d’avoir la main sûre et une bonne lumière au risque de recevoir une enveloppe de photos floues et inutilisables!

Une fois les photos développées (env. 1 semaine) et le suspense de leur netteté levé, les collaborateurs les utilisent pour illustrer leur rapport tapé à l’ordinateur . Ils collent simplement la photo sur le document imprimé, en combinent plusieurs au besoin de manière à créer une vue panoramique ou y apposent un calque transparent pour y intégrer une future installation. Certaines photographies de terrain sont converties en diapositives et permettent d’illustrer des conférences ou des présentations.

De la même manière, le travail de cartographie fait preuve de beaucoup d’astuces et de minuties et fonctionne déjà selon un système de couches et de calques, similaire à celui actuellement utilisé dans les logiciels de SIG. Du papier ou des films plastiques sont colorés pour mettre en évidence une surface d’étude, une utilisation particulière du sol ou encore des unités de végétation. Les surfaces décalquées sont ensuite superposées et combinées sur un support topographique ou plus rarement, une photo aérienne, de manière à représenter la complexité du terrain. A en croire la photo suivante, les photocopieuses n’étaient pas encore à l’ordre du jour: un coup de ciseaux, de la colle et le tour était joué pour réaliser un extrait de plan pour un rapport.

Les collaborateurs dessinent donc à la main, et plus ou moins patiemment on l’imagine, des cartes de végétation, des plans techniques ou des surfaces de protection de la nature etc.

Une fois le travail terminé, il est assemblé et photocopié pour être transmis en version papier aux acteurs concernés. La partie informatique du travail est sauvegardée sur disquette (2 Mo). Elles sont régulièrement échangées entre les succursales de Sion et de St Maurice via des envois postaux et permettent d’enregistrer les données d’un projet, sans surcharger les ordinateurs à faible capacité de stockage (40-80 Mo).

Aujourd’hui, les méthodes et les outils de travail ont sensiblement évolué par rapport aux années 90. Ils vous seront prochainement présentés à travers une nouvelle news. Mais, prenons d’abord un peu d’altitude pour approcher un domaine d’action qui occupe le bureau Drosera depuis ces débuts : les domaines skiables.  

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